Bibir se fait Saint-Nicolas"L’éducation, la santé et la production”, cela est l’adage de Bibir. Lundi, le 2 octobre, beaucoup d’enfants burkinabé (mais loin de tous!) ont repris les cours. Au village, ceci n’est pas évident : il faut marché loin, les classes sont bourrées, les enseignants ne sont pas du tout motivés et comment ferais-tu de te procurer de tes fournitures scolaires dans un trou perdu? C’est pourquoi Bibir soutient les élèves de 36 écoles primaires de la province de Yatenga. Presque 10 000 enfants recevront un kit scolaire : une cartable avec des cahiers et des crayons. La distribution est une tâche gigantesque, et alors l’unité de “production” (Heleen et son collègue) a été mobilisée pour aider à répartir les cartables pendant deux semaines. Un sentiment perpétuel de jouer Saint-Nicolas pour ainsi dire. Samedi, le 7 octobre, nous étions à Issigui et à Tougzagué. | |
36 pourcent des enfants fréquentent l”école. Ridiculement peu, en comparaison avec l’Europe, où (presque) tous les enfants vont à l’école. Pour les filles, c’est encore plus pénible. Lorsque une fille se marie, elle va vivre avec la famille de son mari. Ses parents perdent sa force de travail. Pourquoi donc l’envoyer à l’école? | |
En brousse, les six années de l’école primaire sont présentes, mais les classes contiennent trop d’élèves. Le CP1 d’Issigui en compte 62. C’est toujours raisonnable : certains villages ont des classes de plus de cent élèves. Les enseignants doivent accomplir des miracles... | |
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et ils ont même reçu des tenues de foot... | |